La Télévision, La peinture et ses variations de technique d’intensité et de couleurs, La musique classique. .. L’art est à l’image de notre corps.
les Grands-mouvements, qui apportent fonctions dans notre quotidien : lever le bras ( Flexion), ramener à soi (Extension), écarter de soi sur les côtés (Abduction), ramener de l’abduction (add) ,la rotation interne, et la rotation externe .
Oui mais voilà, ce qui est visible est constitué de choses invisibles, comme l’image de la TV qui au fur et à mesure que l’on s’en approche est constituée de millions de pixels, comme un tableau de maitre, qui de loin créé une impression assez simple, et qui de près offre une multitude de variations de couleurs, d’appuis, de légèreté, de longueurs, de lumières, d’obscurité. Comme Bach, qui à l’oreille nous compose une mélodie assez simple, presque prédictive dans sa direction, mais qui à l’analyse nous surprends quant à sa une structure mathématique très complexe et très réfléchie, presque rigide dans sa constitution intellectuelle.
Il y a le GRAND, le GLOBAL, l’EVIDENT.
Il y a le PETIT, le presque IMPERCEPTIBLE, auquel on ne pense guère mais qui demeure l’élément fondamental et constructif. (Comme par exemple ce muscle dont nous prenons conscience dans notre corps que lorsqu’il devient douloureux.)
A chaque art, et chaque chose, un angle de vue qui comme un objectif photo peut être zoomé ou dezoomé. C’est la complémentarité de ces regards qui apporte une richesse, une précision dans l’analyse. Un peintre est proche de sa toile, mais s’éloigne aussi pour en appréhender la globalité recherchée. Pour le corps c’est pareil.
Nous voyons en l’épaule des mouvements généraux de préhension et d’orientation spatiale. Une complexité anatomique, mécanique et biomécanique : axes, concordance, congruence, liaison, moteurs, actifs, freins, stabilisateurs, équilibre
Oui mais L’imperceptible alors ? Ces mouvements que nous patients ne ressentons pas tous lors d’une consultation ostéopathique , ou avouez-le, le thérapeute semble.ne rien faire. !!
Oui oui ; ce « tout petit » existe : les translations, les décoaptations, les bâillements, les fermetures les ouvertures, les rotations, les élévations et abaissements de quelques degrés,…Il existe tous un ensemble de mouvements complexes et infimes qui apportes un mouvement souple non cranté et robotique a l’Homme. Ces mouvements forment une danse : avance, rotation, abaissement, à gauche, à droite, recule en haut en bas, avance, a gauche, en bas etc….L’ostéopathe est un danseur qui défait le « nœud » tout en suivant cette danse mobile et vivante.
Mais si tel un peintre on continue le ZOOM du mouvement ? Parce que le corps n’est pas qu’enveloppe matérielle motorisée ? On aperçoit les vaisseaux sanguins, et les nerfs, puis au-delà de la structure : l’apprentissage cognitive et moteur essentiel, puis la notion de volontaire « je souhaite bouger mon bras ».
De la même façon qu’un peintre ne fait pas qu’une reproduction froide, mais transmet une sensation, une émotion au travers de son œuvre. L’ostéopathe formé et expérimenté va au delà, encore plus profond, une vision avec filtre énergétique et émotionnel , êtes-vous en accord de bouger votre bras, êtes-vous acteur ou subissez-vous l’action, le faites-vous avec entrain, force, douceur ou soumission… »
J’utilise l’adaptabilité de mon objectif au quotidien, et vous ? quel est votre niveau d accommodation visuelle ?